Mission active { bonne chance

Sujet: Re: Mission active { bonne chance Sam 23 Jan 2010 - 22:49

Dernière journée à Vegas, mais sûrement la meilleure lol! Les profs nous ont fourni de fausses cartes d'identités pour qu'on puisse entrer dans les casinos. Le seul truc c'est qu'il faut qu'on se sépare pour passer inaperçu, ça va j'ai connu pire comme règle. Je met un temps fou à me préparer, une jolie robe bleu céleste, un peu satinée, sans bretelle et un peu évasée pour allonger mes jambes. Je boucle mes cheveux au fer et les laisse tomber sur mes épaules, un maquillage léger, et me voilà prête à faire des ravages lol! Je prend une petite pochette noir perlée pour y ranger mon téléphone et ma fausse carte d'identité et je quitte la chambre. J'aimerais bien voir Jo avant de descendre mais quand je toque à sa porte personne ne m'ouvre, il est sûrement déjà en bas, tant pis. Je prend l'ascenseur où d'autres étudiants sont déjà et rejoins le casino. Une dernier sourire aux filles et on se sépare, Maryon et Selena vont vers les machine à sou, je pars plutôt vers une table de roulette. Un des nombreux jeux où seule la chance compte. Je tend un billet au croupier et il me donne en échange des jetons, je joue quelques parties, sans perdre tout ce que je mise mais sans gagner des mille et des cent non plus. Les gens commencent à s'agiter en regardant du côté des machine à sou, dans un premier temps je me dis que quelqu'un a du rafler le jackpot mais lorsque je me retourne je vois Maryon encadrée par deux gorilles qui me dit de partir. J'attrape ma pochette sans même récupérer les jetons et me lève pour m'en aller mais deux gros balèzes sont déjà autour de moi. L'un deux me prend par le bras et me dit d'une voix rauque:

- Suivez nous Mademoiselle, nous avons quelques questions à vous poser.

Je le suis tranquillement pour éviter de me faire remarquer par tout le monde, lorsque je cherche les autres du regard je ne les trouve plus, par contre un bon nombre de monsieur muscle se dispersent par groupe de deux, ils ont du embarquer tout le monde... Mais dans quelle merde ont s'est foutu encore?!
Je me retrouve dans une salle sombre, où il n'y a qu'une table et plusieurs chaises, on me dit de m'assoir et je m'exécute. Les deux gorilles restent prêt de la porte tandis qu'un troisième homme, beaucoup moins baraqué mais bien plus flippant s'assoie face à moi.

- Je sais ce que vous faisiez dans mon casino.

- En même temps je ne me suis pas cachée, je crois pas que ce soit interdit de jouer si?

- Je n'ai rien contre les joueur mais les tricheur par contre c'est une autre histoire.

- J'ai pas triché! Comment j'aurais pu tricher?!

- Les menteuses m'exaspère tout autant que les tricheuses.

Le vieux monsieur fait signe à l'un des gros bras qui s'approche de moi et me gifle. Tu parle d'un mec, depuis quand on gifle les femmes?! Je ne prononce pas une seule syllabe mais lui lance un regard noir à cet abruti. Bon s'il me prend pour une tricheuse très bien qu'il pense ce qu'il veut, je m'en fiche après tout. Mais qu'il arrête de me frapper! Je prend appuis sur mes coudes pour mettre ma poitrine en valeur et lui fait un regard sexy.

- J'ai bien l'impression qu'on est dans une impasse là. Vous trouvez vraiment que j'ai l'air d'une tricheuse?

- Non pas le moins du monde mais si tous les tricheurs avaient une tête qui se remarquaient il n'y en aurait pas. J'aimerais vous montrer quelque chose.

D'un claquement de doigt il ordonne à l'un de ses hommes de mains de sortir, je ne sais pas trop pourquoi... Quelques secondes plus tard il revient avec une petite télé posé sur un meuble à roulette. Le vieux monsieur allume la télé et j'y vois Maryon, la tête dans une baignoire. Ca me rappelle la séance de torture à laquelle on avait eu le droit, rien que d'y penser j'ai des frissons dans tout le corps. Il appuis sur un bouton de la télécommande et j'y vois Heaven qui se prend un coup, il rechange et apparait Jake allongé au sol, pendant qu'on le frappe. Il éteint enfin la télévision

- Si vous avouez je les laisse partir.

- Vous voulez juste que je vous dise que j'ai triché?! Très bien, j'ai triché. Si vous pensez qu'un petit mensonge du genre me dérange...

Nouveau claquement de doigt, cette fois le gorille s'approche de moi avec un regard mauvais, d'une main il me prend le bras et me soulève à moitié tandis que de l'autre il me donne un violent coup de poing dans le ventre, j'en ai le souffle coupé. Je reprend ma respiration quand j'entends le vieux monsieur me crier de dire la vérité, faudrait savoir ce qu'il veut. Je crie à mon tour que je n'ai pas triché et me reçois un nouveau coup dans le ventre, suivi d'un troisième avant même que j'ai eu le temps de reprendre mon souffle. Heureusement que j'arrive un peu mieux à encaisser les coups sinon je crois qu'il m'aurait détruit de l'intérieur... Quelqu'un toque à la porte et le gorille me laisse tomber par terre. Le vieux monsieur sort quelques secondes puis revient, il me lance ma pochette et me dit de partir. Je me lève avec difficulté et sors de la pièce. En face de la porte, appuyé sur le mur Jo me regarde. Je m'approche de lui pour le remercier de m'avoir sorti de là mais il reste froid, il me dit d'un air détaché qui ne lui ressemble pas:

- Je pensais que tu t'en sortirais mieux que ça pour cet exercice.

Exercice?! Il m'a réellement envoyer la dedans pour son exercice?! Mais il est fou ou quoi, j'aurais pu me faire tuer! Quel petit ami digne de ce nom ferais subir une chose pareille à sa copine?! Ah oui j'avais oublié il doit assurer son rôle de professeur. Je le fixe froidement, mon attitude n'est plus du tout la même qu'il y a deux minutes.

- Désolé de vous avoir déçu Monsieur le professeur. Rendez moi un service, quand vous croiserez mon petit ami dite lui de ne plus m'approcher, j'en ai marre de prendre des coups.

Je pars sans me retourner pour rejoindre ma chambre. Il faut que je réfléchisse, soit je prend le prochain avion pour Londres, soit j'en prend un à destination de Los Angeles... Depuis que je suis entrée à la WS je n'ai jamais été si proche de chez moi. Si je dois quitter l'école et reprendre ma vie à L.A c'est maintenant ou jamais.

Sujet: Re: Mission active { bonne chance Dim 24 Jan 2010 - 0:33

J'entre dans le casino, pour la première fois je crois de mon séjour ici... J'ai un peu mal à la tête, et j'en ai assez du comportement de Paul. J'ai besoin de me changer les idées, et l'alcool ne m'aidant pas, je vais aller m'amuser un peu...
J'entre donc dans le casino, et va m'asseoir à une table. Black Jack, j'adore ce jeu !! La partie commence, et je dois bien avouer que j'ai de la chance !! Les jetons s'entassent rapidement devant moi, et je m'amuse comme une folle, jusqu'à ce qu'une main se pose avec force sur mon épaule.

Mademoiselle, je vais vous demander de nous suivre.

Je vois deux gorilles faire un pas en avant, et je me lève, surprise.

-Oui, bien entendu !

Je récupère mes jetons, et suit les trois hommes. Je me demande ce qu'ils me veulent jusqu'à ce qu'ils me fassent entrer dans une petite pièce, close, insonorisé, et qu'ils ferment la porte à clef.

Assis !

L'homme m'a presque hurlé l'ordre. Je ne tiens pas à les énerver plus que ça, alors je m'asseois. Il m'arrache des mains mon sac de jetons, et les répends sur le sol.

Où est votre complice ?

-Je vous demande pardon ?

Ils ricanent.

Mademoiselle, je n'ai pas de temps à perdre avec des escros dans votre genre ! Vous êtes fichées, dénoncée pour triche dans la plupart des casinos de Las Vegas. Où est votre complice ?

-Mais... je ne vois pas du tout de quoi vous parlez !

J'écarquille les yeux, sans plus rien comprendre.

-C'est la première fois que je viens à Las Vegas !

L'homme jette le sac de velours, s'approche de moi et me gifle. J'en ai les oreilles qui bourdonnent... Il me soulève de ma chaise, et me plaque avec violence contre le mur.

Vous savez ce qu'on leur fait aux tricheurs ici ?

Il me relache, et je tombe à terre, sonnée. Il me relève d'un coup, et me donne un coup de poing dans le ventre. Je crache une gerbe de sang, et toussote, les larmes aux yeux.

Où est-il ?

Je regarde l'écran : c'est une photo de Lucas... Soudain, je me souviens qu'il est resté dans sa chambre, mais hors de question que je le dise.

Alors ? Où ??

Il me frappe à nouveau, violemment, et je tombe sur le sol, les larmes aux yeux... Je pousse un petit gémissement, et m'essuie la bouche, pleine de sang. Je sens que je vais avoir un cocard demain matin. Le gorille me relève et m'asseois de force. Il répète toujours ça "où est-il ? où est-il ?"...
Je ne répond pas. Je crois qu'il est dans sa chambre mais avec tous les coups sur la tête qu'ils m'ont donné, je ne suis plus sûre de rien. Jusqu'à ce que l'un d'eux ammène une cage dans laquelle se trouve la plus grosse araignée que j'ai JAMAIS vu... Je me redresse d'un bond, et recule, apeurée. Mais je me cogne à l'un des deux autres types, qui m'aggripe par les bras, et m'empêche de bouger. L'homme prend l'araignée dans ses deux mains (elle est trop grosse pour tenir dans une). Il s'approche de moi.

-Arrêtez ! Je vous en prie ! Arrêteeeez !

Mais ils ne m'écoutent pas, ils en rient presque... Il approche l'araignée de mon visage, et je sens sa patte velue se poser sur ma joue. Je hurle à l'intérieur de moi, mais je n'ose pas faire un geste. Les larmes coulent toutes seules le long de mes joues, et j'ai les yeux exorbités. Je suis à deux doigts de tomber dans les pommes. Je serais déjà affalée à terre si l'homme ne me tenait pas si fort : la douleur m'empêche de m'effrondrer !
Alors qu'il s'apprête à la poser sur mon épaule, je dis dans un souffle :

-Je vais vous dire où il est !

Il recule l'araignée.

-Il est... Il est... Il est sur la baie... On avaient rendez-vous là bas... Pour compter nos gains...

L'homme me lache, et fait un signe de tête. L'un des hommes sort de la pièce tandis que celui qui tient l'araignée va la remettre dans sa boîte. Je tremble comme une feuille.

Ne revenez jamais ici.

Il ouvre la porte, et je sors de la pièce. Je vois le professeur de montage d'arme qui m'attend au bout du couloir. Il me regarde, l'air navrée. J'ai tout compris... Ce n'était qu'un exercice stupide.
Je passe devant lui, l'ignorant complètement, et il me retient par mon bras douloureux.

Je suis chargé de vous féliciter. Vous avez bien réagit.

Je lui lance un regard moitié navré, moitié en colère, et continue mon chemin, direction la chambre de Paul. J'ai besoin d'une explication et de son réconfort.